Traite des êtres humains – L'esclavage des temps modernes

Selon la définition retenue au niveau international, la "traite des êtres humains" consiste à recruter des personnes, à offrir leurs services, à les transférer, à les entremettre par le biais d'intermédiaires, à les héberger ou à les accueillir en vue de leur exploitation. Il s'agit en Suisse d'une infraction sanctionnée par l'art. 182 du code pénal (CP).

La traite des êtres humains est littéralement de l'esclavage dans le sens où des personnes sont forcées à se prostituer, à travailler ou à mendier. On parle de traite des êtres humains lorsqu'une personne est recrutée, entremise par le biais d'intermédiaires et exploitée par la violence, la tromperie, la menace ou la contrainte. 

Le trafiquant et sa victime : par peur de représailles, elle n’ose le dénoncer.

Les victimes et les auteurs

Les victimes imaginent un avenir meilleur en Suisse. Les trafiquants leur font miroiter de fausses promesses, mais la réalité est tout autre.

Une victime peut tenter d’appeler à l’aide indirectement.

La poursuite pénale

La traite d’êtres humains est un délit poursuivi par les autorités cantonales. En Suisse, toutes les victimes ont des droits.

Les polices cantonales peuvent participer à des actions communes avec Europol par exemple.

La coopération

Le crime de traite d’êtres humains dépasse les frontières. La coopération entre les autorités et acteurs est indispensable.

Complètement privées d’autodétermination, en situation de dépendance, les victimes sont traitées comme des marchandises

Exemples

Clara, 19 ans, piégée par la méthode du Loverboy en Suisse. L’histoire de Sumalee, 26 ans, esclave sexuelle.

Kalina, victime de traite et une infirmière qui se doute de sa situation.

Campagne

Campagne de sensiblisation – le rôle du personnel soignant est décisif.

Soutien financier

Soutien financier aux organisations et projets œuvrant dans la lutte contre la traite d'êtres humains.

Dernière modification 12.01.2023

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