100 Tage im Amt

Bern, 27.03.2023 - Rede, 27. März 2023: Medienkonferenz "100 Tage im Amt"; Bundesrätin Elisabeth Baume-Schneider - es gilt das gesprochene Wort

Mesdames, Messieurs,

Les cent premiers jours, comme le veut la tradition, on demande aux conseillers ou conseillères fédérales fraîchement élues d'écouter, d'observer... et de renoncer à leur parole politique. Vous connaissez mon naturel, et je ne vous cache pas que ça n'a pas été facile à chaque instant.

C'est donc avec d'autant plus de plaisir, de bonheur et d'honneur que je suis ici aujourd'hui pour vous parler de mes 100 jours - ou presque - au Conseil fédéral et de mes priorités politiques pour l'avenir.

J'aimerais en premier lieu vous remercier d'avoir répondu à mon invitation à cette rencontre dans ce lieu si particulier, si magnifique. Il y a plusieurs raisons qui m'ont poussée à le choisir.

Ein Grund ist das Gebäude, in dem wir uns befinden. Der Schiffbau entstand im 19. Jahrhundert. Er hat sich seither radikal transformiert, von der Schiffswerft zum Kulturzentrum. Es ist die gleiche Hülle wie vor 130 Jahren, aber sie beherbergt heute etwas grundlegend Neues. Hier, in diesem Raum, fügen sich Vergangenheit und Zukunft zusammen.

Das gleiche gilt auch für die Schweiz. Wir feiern dieses Jahr unsere Bundesverfassung. Vor 175 Jahren haben sich die Männer- die Frauen durften bekanntlich zu dieser Zeit nicht mitreden - auf ein paar wesentliche Regeln des Zusammenlebens verständigt.

Auf Prinzipien, die uns bis heute Halt geben als Gemeinschaft. Auf Prinzipien aber auch, die ermöglicht haben, dass sich dieses Land transformiert und ständig erneuert.

Dass die Schweiz heute eine der offensten und wohlhabendsten Nationen der Welt ist, geht in grossen Teilen auf jenes Set von politischen Ideen zurück, das im Spätwinter des Jahres 1848 in Bern zu Papier gebracht wurde. Es erfüllt mich daher mit viel Freude und Stolz, dass ich als Ministerin für Justiz und Polizei im Patronatskomitee des Verfassungsjubiläums mitwirken darf.

Vieles ist bemerkenswert an diesem Text von 1848. Die starke Stellung der Kantone. Das Zweikammersystem. Der Bundesrat - ein weltweites Unikum.

Aber jenseits dieses institutionellen Gefüges gibt es noch etwas anderes, was diese Verfassung den Bewohnerinnen und Bewohnern der Schweiz brachte. Etwas viel Konkreteres: Schutz und Partizipation.

Schutz vor Diskriminierung, Schutz vor Willkür, auch der Schutz der eigenen Meinung. Das ist sehr wichtig.

Partizipation im Verein, Partizipation im Staat, Partizipation in der Gesellschaft.

Viele Menschen wurden 1848 auf einen Schlag zu Inhabern von Rechten. Ihre Interessen wurden geschützt. Und ihre Stimmen gehört. Sie waren Arbeiter - z.B. in diesem Industriequartier -, Bauern, Knechte. Die Verfassung machte sie zu Bürgern.

Schutz und Partizipation: Das sind Werte, die 1848 tief in unserem nationalen Selbstbild verankert wurden und seither unsere Demokratie stützen und tragen.

Bien entendu, Mesdames et Messieurs, la Suisse de 1848 était loin d'être une démocratie parfaite. Les femmes, les pauvres, les minorités religieuses et bien d'autres groupes n'avaient pas le droit de vote et leurs droits fondamentaux demeuraient limités. L'année 1848 marque pourtant le premier pas d'un voyage important, sensible. À l'instar d'un organisme vivant, la démocratie s'est développée et améliorée avec chaque nouveau groupe reconnu, intégré et auquel des droits ont été accordés. Ces groupes ont reçu, à des degrés divers, justement protection et le droit de participation.

Si je vous ai conviés aujourd'hui au Schiffbau, c'est aussi pour mettre en lumière ce que la protection, ce que la participation peuvent accomplir et accomplissent. Ici, dans l'ouest zurichois, toute une frange de la population plutôt en marge de la société, beaucoup d'étrangères, des ouvriers, des personnes queer, des artistes ont créé un quartier vibrant ; un quartier devenu l'emblème de la Suisse moderne ; un quartier qui nous rappelle une vérité déjà présente en 1848 et qui n'a rien perdu de son actualité, de sa vitalité : ce qui fait la force de la Suisse, c'est sa diversité. Et par ailleurs, personnellement, j'adore ce bâtiment, j'y étais pour la remise du prix du cinéma suisse en 2016 quand j'étais présidente de la Commission fédérale du cinéma. Culture et politique sont des amis.

Au niveau des différentes missions du département, par rapport à la protection et à la participation : ces notions, je les côtoie régulièrement depuis que j'ai pris les rênes du DFJP. Lors de mes premiers contacts, lors des réunions de travail dans les offices du département ; également au travers des rapports dont je prends connaissance ; mais aussi dans mes échanges avec le Parlement ou encore dans mes contacts avec les représentantes et les représentants des cantons, des villes ou des communes, également dans les courriers que je reçois.

Protection et participation pour la population de ce pays, c'est en quelque sorte l'ADN du département. Et chaque office du département y contribue de manière significative à sa façon et de manière complémentaire.

L'Office fédéral de la police (fedpol) nous protège de la grande criminalité. Et pas seulement.

Le Secrétariat d'État aux migrations a rendu possible en 2022 la protection d'un nombre de personnes chassées par la guerre que nous n'avions plus connu depuis la Seconde Guerre mondiale.

L'Office fédéral de la justice, enfin, élabore les actes législatifs. De ce fait, il organise la participation de l'individu au collectif et veille à ce que le droit et la justice soient accessibles à toutes et à tous, et ce, indépendamment du statut social des citoyennes et des citoyens composant notre société.

Protection et participation : tels sont les deux axes autour desquels je souhaite structurer mon action au cours des prochains mois.

Schutz und Partizipation: An diesen Achsen möchte ich meine Tätigkeit in den Monaten, die kommen, ausrichten.

Was meine ich damit? Was sind meine konkreten Ideen? Was und wen will ich schützen? Wo und für wen will ich mehr Partizipation ermöglichen?

Ich spreche vom Schutz vor häuslicher und sexualisierter Gewalt. 2021 haben der Bund und die Kantone ihre Kräfte im Kampf gegen häusliche Gewalt gebündelt. Die von meiner Amtsvorgängerin initiierte sogenannte Roadmap hat Fortschritte ermöglicht, aber noch immer erfahren Frauen, Kinder und Männer in den eigenen vier Wänden Gewalt. Ich möchte deshalb dieses Engagement mit den Kantonen weiter intensivieren.

Ich spreche vom Schutz der Kinder vor Gewalt in der Familie. Studien zur Schweiz zeigen, dass zahlreiche Kinder regelmässig Gewalt durch ihre Eltern als Erziehungsmassnahme erfahren.

Das ist inakzeptabel. Deshalb will ich einerseits dazu beitragen, dass ein ausreichendes Angebot an Beratungsstellen für Kinder und Eltern besteht, das sie einzeln oder gemeinsam nutzen können. Andererseits möchte ich den Ball, den mir das Parlament zugespielt hat, rasch aufnehmen. Noch dieses Jahr werde ich eine Vorlage in den Bundesrat bringen, die den Grundsatz der gewaltfreien Erziehung im Zivilrecht verankert. Wir können damit ein starkes Zeichen setzen gegen alle Formen der Gewalt gegen Kinder.

Ich spreche vom Schutz von non-binären Personen. Nachdem sich der Bundesrat im Dezember gegen eine Änderung des Personenstandsregisters ausgesprochen hat, möchte ich meinen Fokus darauf legen, gemeinsam mit dem Parlament und den betroffenen Kreisen pragmatische Massnahmen zu entwickeln, die den Bedürfnissen von non-binären Personen Rechnung tragen. Ich bin zuversichtlich, dass wir bis Ende Jahr mögliche Pisten sehen.

Ich spreche vom Schutz der Regenbogenfamilien. Frauenpaare mit Kinderwunsch greifen oft auf private Samenspenden zurück, um schwanger zu werden. Das hat aber zur Folge, dass die Beziehung zwischen der nicht-biologischen Mutter und dem Kind bei der Geburt nicht rechtlich abgesichert ist. Diese Rechtsunsicherheit möchte ich beseitigen und damit das Recht des Kindes auf Familie stärken.

Ich spreche vom Schutz der Schwächsten vor Ausbeutung. Das Fedpol engagiert sich intensiv in der Bekämpfung des Menschenhandels. Bislang lag der Hauptfokus der Polizeikräfte auf der Zwangsprostitution. Vermehrt stellen die Strafverfolgungsbehörden dieselben Muster von Ausbeutung aber auch in anderen Branchen fest. Zum Beispiel im Baugewerbe, in der Landwirtschaft oder in Privathaushalten. Deshalb setzt hier der dritte Aktionsplan gegen Menschenhandel einen Schwerpunkt. Mein Ziel ist es, die Opfer - von denen viele minderjährig sind - besser zu schützen. Wir wollen den Opfern mehr Rechte gewähren, die Prävention stärken und die Täter zur Rechenschaft ziehen.

Ich spreche vom Schutz von Vergewaltigungsopfern. Eine wichtige Reform des Sexualstrafrechts steht im Parlament kurz vor dem Abschluss. Nach der Verabschiedung will ich diese rasch umsetzen.

Je souhaite aussi protéger les conditions cadre de l'économie. En premier lieu, la Suisse bénéficie de manière significative de la libre circulation des personnes avec l'Union européenne : avec le manque de main-d'œuvre qualifiée que nous connaissons, l'accès à du personnel bien formé est essentiel pour les employeurs. L'accord sur la libre circulation des personnes est aussi la condition qui permet à notre industrie d'exportation de participer au marché intérieur européen. Ces deux aspects sont très importants pour la prospérité de notre pays.

En matière de politique économique, j'aimerais mettre un second accent sur la participation. Les étrangères et les étrangers titulaires d'un permis B qui sont salarié-e-s et qui souhaitent se mettre à leur compte ont aujourd'hui besoin d'une autorisation. Je vais proposer cette année encore au Conseil fédéral d'éliminer cet obstacle bureaucratique inutile, afin que les personnes concernées puissent participer plus librement à la vie économique de notre pays.

Enfin, vous vous en doutez, la protection et la participation sont également des valeurs importantes dans le domaine des mouvements migratoires de réfugié-e-s, aujourd'hui plus que jamais. 

En février 2022, lorsqu'elle a lancé sa guerre d'agression brutale contre l'Ukraine, en violation du droit international, la Russie a provoqué des déplacements de population qui ont placé notre pays, mais également l'Europe entière, face à d'énormes défis.

Grâce à la solidarité exemplaire de la société civile, grâce à un effort conjoint des cantons, des villes, des communes et de la Confédération, nous avons réussi - et nous réussissons encore - à donner aux victimes de la guerre de la protection, la protection dont elles ont besoin. Aujourd'hui encore, près de 30 pour cent des personnes d'Ukraine réfugiées en Suisse logent chez des familles. C'est non seulement un soulagement pour les infrastructures de la Confédération, des cantons et des communes, cela montre aussi à quel point la volonté d'être utile, la volonté d'aider reste forte. J'en suis extrêmement reconnaissante, et également fière, parce que cela exprime les valeurs de solidarité de notre pays.

In der Schweiz haben alle Schutzsuchenden ein Dach über den Kopf und eine angemessene Unterstützung. Aber die Situation, auch das ist klar, wird in den nächsten Monaten nicht einfacher. Neben der herkömmlichen Fluchtmigration aus Staaten wie Afghanistan und der Türkei, sehen sich weiter viele Ukrainerinnen und Ukrainer gezwungen, ihre Heimat zu verlassen und in Westeuropa Schutz zu suchen. Der Druck auf unser System bleibt deshalb hoch.

Wie sehr der Ukraine-Krieg die Asyl-Situation in der Schweiz prägt, zeigen die Zahlen vom Februar dieses Jahres. 1681 ordentlichen Asylgesuchen standen 2040 Schutzstatus S-Gesuche gegenüber. Mit anderen Worten: Es flüchten derzeit mehr Menschen aus der Ukraine als aus der übrigen Welt in die Schweiz.

Hält dieser Trend an, wird die Unterbringung und Betreuung der Flüchtlinge zunehmend schwierig. Gemeinsam mit den Kantonen, Städten und Gemeinden arbeiten wir ständig daran, die Kapazitäten zu erhöhen. Ohne die Hilfe des VBS wären wir bereits im kritischen Bereich. Allen unseren Partnern gilt mein grosser Respekt.

Das bringt mich aber auch zu meinem nächsten Punkt: Die Städte, Gemeinden und Kantone leisten derzeit sehr viel. Ihre Ressourcen dürfen wir nicht überstrapazieren. Im Februar habe ich gegenüber den Kantonen erwähnt, dass ich das Resettlement für besonders vulnerable Flüchtlinge im Grundsatz gerne wieder aufnehmen würde und ich habe gefragt, wie und wann dies möglich sei. Die Reaktion war negativ. Nicht im Grundsatz - die Kantone sind sich der Bedeutung dieses Programms sehr bewusst -, aber was den Zeitpunkt betrifft. Momentan fehlen die Ressourcen dafür. Eine Wiederaufnahme des Resettlement Programms 2022/23 kommt für mich erst infrage, wenn seitens der Kantone die Unterstützung vorhanden ist. Wir stehen zusammen im Dialog.

Während unsere grösste unmittelbare Herausforderung darin besteht, den Schutz und die Unterbringung der Schutzsuchenden zu gewährleisten, gibt es auch bei der Partizipation einiges zu tun. Bei den Ukrainerinnen und Ukrainern liegt die Erwerbstätigenquote derzeit bei rund 15 Prozent. Das ist aufgrund der Sprachbarrieren, der ungelösten Probleme bei der Kinderbetreuung und der unsicheren Perspektiven für Arbeitgeberinnen nicht schlecht - aber auch nicht genug.

Ich werde mich mit aller Kraft dafür einsetzen, dass mehr Personen mit Status S eine Stelle finden. Aus vier Gründen: Erstens, weil die Ukrainerinnen und Ukrainer arbeiten wollen. Zweitens, weil wir sie brauchen. Man denke an den Fachkräftemangel. Drittens, weil es die öffentliche Hand entlastet. Und viertens, weil die Ukrainerinnen und Ukrainer hier Kompetenzen erwerben können, die dereinst auch beim Wiederaufbau des Landes hilfreich sein werden.

Mais comment faire ? Il est difficile de trouver un travail sans parler une langue nationale. Sur ce plan, la Confédération fournit déjà un soutien déterminant aux cantons. En plus de ce soutien, il y a deux pistes que je souhaiterais développer. Premièrement, il est utile que les personnes en quête de protection puissent obtenir une aide plus rapide et mieux ciblée pour s'insérer dans le marché du travail. Un "matching", si j'ose le dire ainsi, efficace s'impose. Sur ce point, j'ai demandé au SEM d'intensifier la collaboration avec les organisations de branche en vue d'étudier des solutions pour accélérer certaines procédures. L'attention doit se porter sur des branches particulièrement touchées par la pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Dans ce dossier, le SEM va également travailler avec le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR), ainsi qu'avec les services publics de placement.

Deuxièmement, j'aimerais également avancer sur la reconnaissance des diplômes. Même si les systèmes de formation de la Suisse et de l'Ukraine ont des différences : de nombreuses personnes en quête de protection ont une bonne, voire une excellente formation et de l'expérience professionnelle. Mais comme leurs diplômes ne sont pas reconnus, cette ressource ne bénéficie somme toute à personne, ni aux intéressés, ni à nous ! Là aussi, j'ai donc donné mandat au SEM d'étudier des pistes, avec le DEFR, pour informer et simplifier les processus pour permettre aux personnes à protéger de mettre véritablement à profit chez nous leurs compétences et leur expérience.

Pour les jeunes d'Ukraine, vous le savez, nous sommes déjà un peu plus avancés, si j'ose le dire ainsi. En leur garantissant de pouvoir dans tous les cas terminer un apprentissage, une formation, une fois qu'ils l'ont commencée, nous avons mis en place une base qui permettra dès cet été à des centaines de jeunes d'entreprendre une formation.

Ce ne sont toutefois pas uniquement les titulaires du statut S qui doivent bénéficier de cet effort pour l'intégration professionnelle. Les personnes admises à titre provisoire et les réfugiés reconnus doivent également être soutenus plus efficacement. L'Agenda Intégration Suisse est en cours de mise en œuvre depuis quelques années et les premiers résultats publiés à la fin de l'année dernière sont encourageants, sont prometteurs. Ils ont cependant aussi montré, par exemple, que les femmes sont discriminées s'agissant de la formation et qu'elles participent moins au marché du travail. Les raisons de cette différence sont en train d'être examinées de manière plus approfondie. Mais il est clair que cette inégalité entre les sexes, entre les genres, doit être éliminée à moyen terme.

Vous voyez, avec un engagement autour des axes de la protection et de la participation, nous pouvons améliorer de manière décisive la vie de personnes qui vivent en Suisse. Cela contribue aussi sans doute à la dignité de l'image de notre pays et à la confiance à l'égard de ses institutions. 

Ich bin zuversichtlich, dass wir die erwähnten Herausforderungen im EJPD meistern werden. Das liegt zum einen an der exzellenten Arbeit meiner Vorgängerinnen im EJPD. Zum anderen an den vielen hochmotivierten Mitarbeiterinnen und Mitarbeitern, die ich seit dem 1. Januar kennenlernen durfte.

Auch im Bundesrat erlebe ich die Stimmung als kollegial und konstruktiv. Die Diskussionen sind intensiv, aber sachlich, auch bei schwerwiegenden Dossiers und Entscheidungen.

Seit dem Überfall Russlands auf die Ukraine befinden sich die Schweiz und ihre Neutralität im Fokus des Auslands. Ich selbst habe bei vielen Gesprächen mit meinen Amtskollegen des Schengenraums festgestellt, dass die Erwartungen an unser Land gross sind, dass im sensiblen Bereich der Migration aber auch viel Vertrauen vorhanden ist.

In Bezug auf den Krieg in der Ukraine gilt es gleichwohl ein paar Punkte festzuhalten: Erstens tut die Schweiz viel, um der Ukraine zu helfen. Zweitens ist das für die Schweiz eine langfristige Verpflichtung, sie wird die Phase des Krieges lange überdauern. Und - drittens - nicht jede Form der Hilfe ist mit unserer Rechtsordnung vereinbar.

Das Verständnis für die rechtlichen und historisch bedingten Schranken unserer Unterstützung ist nicht überall gleich gross. Gewisse ausländische Diplomaten scheinen sogar recht irritiert zu sein, dass der Bundesrat sein Handeln an den gültigen Gesetzen ausrichtet und Grundsätze unserer Verfassung nicht einfach über den Haufen wirft.

Vor diesem Hintergrund hält das Verfassungsjubiläum für mich noch eine andere Botschaft bereit. Wenn wir dieses Jahr 175 Jahre moderne Schweiz feiern; wenn wir den Weitblick der Verfassungsväter würdigen; wenn wir die Reife unserer Demokratie preisen; dann sollte uns dies auch eine Mahnung sein, die Fundamente unseres Rechts und unserer Werte nicht aufzugeben, ohne die langfristigen Konsequenzen gründlich erwogen zu haben.

Zu dieser Reflexion will ich beitragen; diese Werte will ich einbringen; dieses Handeln, im Einklang mit unserer Verfassung, will ich ermöglichen. Natürlich als Vorsteherin des EJPD. Und natürlich als Bundesrätin. Et en français : Je me réjouis d'apporter ma contribution, bien sûr en tant que cheffe du département, mais également en tant que conseillère fédérale, j'aurais tendance à dire en tant que citoyenne aussi. Je vous remercie de votre attention.


Adresse für Rückfragen

Kommunikationsdienst EJPD, info@gs-ejpd.admin.ch, T +41 58 462 18 18


Herausgeber

Eidgenössisches Justiz- und Polizeidepartement
http://www.ejpd.admin.ch

Letzte Änderung 18.12.2023

Zum Seitenanfang

Reden abonnieren

https://www.ejpd.admin.ch/content/ejpd/de/home/aktuell/reden.msg-id-93967.html